Promis : demain, j’écris cet article !

7h05 le réveil sonne. J’ai bien dormi, le soleil perce à travers les volets…je sens que cela va être une bonne journée. Douche, petit dej, lavage de dents, chasse aux trésors pour la basket perdue, check des cartables… 8h55, je dépose les filles à l’école tout en me disant intérieurement, sourire aux lèvres « tu gères 🙂 » Je file faire les courses, 10h45, de retour à la maison, plus motivée que jamais, je décide que ce soir, j’aurai écrit mon premier article en tant que coach !

J’allume l’ordi, lance un doc word et là…le téléphone sonne. 30 minutes plus tard, retour devant l’ordi. Avant de commencer à écrire, je vais quand même checker mes mails, regarder les nouvelles ventes sur Veepee (on sait jamais). La machine fait bip-bip, il faut l’étendre. Ah mais c’est quoi déjà ce reportage dont on m’a parlé sur Netflix…2h03 plus tard, je me remets devant l’ordi et là…j’ai faim ! Je vous passe le reste de ma journée, mais vous aurez compris que la page est restée blanche 🙁 23h, dans mon lit, je me dis « promis, demain j’écris cet article ! »

Ça a duré 2 mois !!! 2 mois à trouver toujours plus « important » à faire. 2 mois d’auto-promesse non tenue et donc, n’ayons pas peur de le dire, d’autoflagellation en tout genre. Mais pourquoi, alors que je savais de quoi je voulais parler, que j’adore écrire, que je suis passionnée par mon nouveau métier, cet article n’a jamais été plus important que de ranger le placard des conserves !!!

Voilà la question que je me suis posée après cette période de procrastination aigue.

 

Première réponse : Ton driver* prédominant, c’est « sois parfait ». Donc comme tu as peur que le résultat ne soit pas à la hauteur, tu repousses. CQFD Ah ba oui, voilà, c’est pour ça ! Finalement, ce n’est pas de ma faute 😉 Ok mais une fois que j’ai dit ça… je reste avec ma peur et ma page blanche. Pas certaine que ce soit un bon plan !

Alors, j’ai décidé de m’intéresser à cette peur.

 

Première étape : comprendre de quoi j’ai peur. De ne pas trouver l’inspiration ? De ne pas réussir à rendre le sujet accessible ? De ne pas réussir à créer la curiosité et l’envie de se faire coacher ? Que personne ne lise mon article ? Ou pire, qu’on le lise mais que personne ne le like ?

 

Deuxième étape : poser le pour et le contre. Autrement dit, qu’est-ce que je gagne et qu’est-ce que je perds à écouter cette peur et ne rien faire ? Dans mon cas, ne rien écrire me permet d’éviter de prendre le risque de ne pas être lue ou pire que les gens trouvent mon article nul. Mais ne rien écrire, c’est aussi me priver de l’envie de faire quelque chose qui me tient vraiment à cœur. C’est me priver d’avoir la chance de voir que mon style peut plaire et que mon article peut donner envie à certaines personnes de passer le cap du coaching. Au final, ne rien faire peut me priver de certaines opportunités d’exercer ce métier qui me passionne tellement.

Troisième étape : passer à l’action Pas besoin de plus d’explications. L’article que vous êtes en train de lire montre le fait que j’ai accepté ma peur et que je l’ai dépassée. Je peux vous le dire, en toute honnêteté, ça n’a pas été facile. Il m’a fallu un peu de temps pour comprendre tout ce qui se cachait derrière cette inaction.

Mais quel plaisir et quelle fierté d’être allée jusqu’au bout.

Et même si mon premier article n’avait pas été lu, n’avait pas reçu de like ou de commentaires positifs, est-ce que cela aurait voulu dire que je devais tout remettre en question : mon métier, mon style d’écriture, le choix du sujet…. Je préfère me rappeler que Rome ne s’est pas faite en un jour et de garder en tête cette citation de Nelson Mandela :

 

« Je ne perds jamais,

soit je gagne,

soit j’apprends. »

 

Pendant que vous lisez cet article, qui illustre ce qui se peut se cacher derrière le fait de « remettre à plus tard » et que vous comprenez la notion d’acceptation émotionnelle, vous pensez peut-être à la dernière recommandation que vous avez bouclée la veille de votre présentation client. Ou à toutes les fois où vous avez repoussé à l’année prochaine le fait de vous inscrire à ce cours de danse. Ou même encore au fait de ne toujours pas avoir pris le temps de trouver LE job qui vous fera vibrer… Finalement, peu importe le sujet, vous identifiez bien le projet qui vous anime et qui pourtant n’est jamais votre priorité. Alors, comme on dit chez nous, y a plus qu’à ! Osez faire de cette priorité, LA priorité de ces prochains jours, ces prochaines semaines…

Et si vous avez besoin ou envie d’être accompagné dans cette réflexion, n’hésitez pas à me contacter.
Je serai ravie de vous aider à transformer ce « promis, demain je… » en « aujourd’hui, j’ai… ».

 

* Si vous voulez en savoir plus sur les drivers, c’est par ici . Pour cet article, il faut juste comprendre que j’ai besoin que tout soit parfait.