Pourquoi douter est une bonne chose ?
Pendant des années, je détestais avoir des doutes.
Pour moi, c’était comme si je ne savais pas qui j’étais, ce que je voulais, où j’allais…
Et plus je doutais, plus je me questionnais, plus je me sentais perdue et donc plus je n’étais sure de rien…Tu imagines bien le cercle vicieux dans lequel je tournais comme un hamster sur sa roue !
Et des doutes, je pouvais en avoir sur tout et n’importe quoi !
Ca passait de mon choix vestimentaire pour un entretien d’embauche au poste pour lequel je postulais.
Normal, me diras-tu, ça arrive à tout le monde et là-dessus, je suis bien d’accord avec toi.
Mais (car si il n’y a pas de mais, cet texte n’a pas vraiment de raison d’être) j’ai récemment compris qu’au contraire, douter est une bonne chose.
C’est un vrai cadeau que l’on peut se faire à soi-même si on le pratique de manière constructive !
Pourtant, quand j’ai commencé à m’intéresser au développement personnel, à me former au métier de l’accompagnement et aux thérapies brèves, j’avais une idée en tête : faire le plein de certitudes !
Pour moi, c’était évident qu’en entamant ce travail d’introspection, de compréhension de moi et des autres, j’allais enfin avoir de moins en moins de doutes, de questions sans réponses, de « peut-être », de « pourquoi pas ».
J’avais la certitude que tout allait se mettre en place avec évidence et naturel.
Et tu me vois venir, pour le coup, je n’ai pas trop de doutes là-dessus :
Bam, c’est tout le contraire qui s’est passé.
J’ai encore plus de questions qu’avant, mes certitudes sont en CDD et pourtant j’aime ça !
Oui, aujourd’hui j’ai la certitude que j’aime douter car c’est le doute qui me permet :
👉de vérifier que mes actions sont alignées avec mes valeurs, mes envies et mes besoins,
👉 d’ouvrir le champs des possibles et d’attiser ma curiosité au point de ne laisser aucune porte fermée sur mon passage,
👉 de ne pas rester sur mes acquis et donc de continuer à découvrir de nouvelles méthodes, comme la PNL et Human Reboot.
Bref, c’est parce que je m’autorise à douter, voire même parfois que je m’auto-encourage à le faire, que je réussis à évoluer, à être en mouvement, à être dans l’action.
Alors oui, j’ai aussi appris à faire le tri dans les doutes « légitimes » – ceux qui me servent- et les « faux » doutes – ceux qui se rapprochent plus de l’hésitation et pour lesquels je ne gaspille plus autant d’énergie (j’ai gagné beaucoup de temps le matin devant mon placard).
Mais attention, je ne dis pas que c’est facile d’accueillir le doute comme une opportunité d’évolution à chaque fois.
Cela peut être éprouvant, fatiguant, déstabilisant aussi.
Douter ne veut pas dire tout remettre en question, tout le temps.
Douter ne veut pas dire ne plus faire de choix.
Douter ne veut pas dire ne plus être responsable de sa vie.
Douter, c’est garder l’esprit ouvert, prendre le temps de valider que les choix qui se présentent à toi vont réellement te servir à court, moyen ou long terme.
Douter, c’est accepter que ta vérité n’est pas celle des autres et être curieuse de voir ce qu’elle peut t’apporter.
Et enfin, n’oublie pas :
Au même titre que tu n’es ni vos pensées, ni tes comportements, ce n’est pas parce que tu doutes de certaines choses que tu dois douter de toi.
Bien au contraire : douter, c’est se permettre d’évoluer !
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