Coaching : ouvrez le champs des possibles !
Si vous saviez à quel point, ce que l’on dit, ce que l’on fait, ce que l’on pense des autres, de nous, de la situation ; ce que l’on s’imagine capable de faire (ou non), de ce que nous devons faire (ou non), ce que nous avons droit de faire (ou non)…dépend finalement en grande partie de ce que l’on a entendu ou vu quand on était enfant.
Je vous entends déjà devant votre écran : Elle ne va quand même pas nous ressortir le couplet sur ma mère ! Et bien si. Ô surprise, c’est la faute de votre mère. Mais aussi celle de votre père, de votre maitresse, de votre prof de judo, de votre tante Suzanne et peut-être même de la nounou qui vous donnait des bonbons en cachette…Bref, c’est la faute de tous ces adultes qui, quand vous étiez enfant, faisait partie de votre univers. Mais rassurez-vous. Quand vous aurez fini de lire ces quelques lignes, le regard que vous portez sur eux sera toujours le même. Par contre, celui que vous portez sur vous sera certainement différent.
« Il est bien ton coloriage mais tu as dépassé. Applique-toi la prochaine fois. » ; « Attention, tu vas te salir ! » ; « vite, mets tes chaussures. » ; « Fais-moi plaisir, prête-lui ton jouet. » ; « Tu sais, dans la vie, on n’a rien sans rien. » ; « Tu ne vas pas pleurer pour ça ! » ; « moi, j’avais toujours les meilleures notes à l’école. » ; « montre-moi comme tu es fort et courageux, arrête de pleurer » ; « je suis sure que tu peux mieux faire »…
Pendant que vous lisez ces phrases, je suis sûre que certaines raisonnent en vous. Et ça marche aussi avec des comportements. Votre mère qui ne pouvait s’empêcher de réaligner parfaitement les Kapla® quand vous faisiez une construction ensemble ; votre père qui faisait toujours 10 mille choses dans la journée sans jamais se poser et qui répondait toujours « comme tu veux » dès qu’on lui posait une question ; votre grand-père qui ne montrait jamais ses émotions…Rien de cela ne vous était directement adressé et pourtant, c’était là, sous vos yeux et votre inconscient, lui, a tout enregistré !
Toutes ces paroles et ces comportements, c’est ce que l’on appelle des injonctions (directes ou indirectes). Et naturellement, sans vous en rendre compte, vous avez intégré ces injonctions comme des consignes internes à respecter si vous voulez être aimé. Et même si depuis, vous êtes devenu un adulte affirmé qui ne recherche plus forcément l’approbation de ses parents, ces consignes, elles, sont restées ancrées et continuent de vous dicter vos comportements. C’est ce que l’on appelle des drivers.
Il y en a cinq – « sois fort », « sois parfait », « dépêche-toi », « fais plaisir », « fais des efforts » – et chaque individu en possède un ou deux de dominants.
La bonne nouvelle, c’est que ces drivers ont un impact positif sur nous. C’est grâce à eux que certains gèrent bien les situations de stress ; font preuve d’exigence et aiment le travail bien fait ; que d’autres peuvent gérer plusieurs projets de front ou font preuve d’un leadership naturel. Et que d’autres, enfin, savent créer de la cohésion d’équipe ou sont toujours disponible pour vous aider.
Mais vous l’aurez compris. Ils apportent également quelques inconvénients. Votre exigence peut vous empêcher (malgré vous) de déléguer ou peut même vous amener à procrastiner (et oui, quand on ne fait pas, on ne risque pas de mal faire). Votre envie ou besoin de faire plaisir aux autres peut faire passer vos propres besoins et envies au second plan ou vous forcer à fuir toute forme de conflit. Vous êtes d’accord, hein 😉 Votre force et votre assurance peut vous faire penser que demander de l’aide ou montrer vos sentiments est une preuve de faiblesse. Si la phrase « pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? » vous parle, vous avez certainement le goût de l’effort. Et enfin, si vous êtes déjà en train de vous dépêcher de lire cet article pour pouvoir passer au suivant, cela veut dire que vous risquez de passer à côté de l’essentiel – ou que mon article ne vous intéresse pas et dans ce cas, pas de problème, vous avez le droit de passer au suivant 😉 .
Je vais maintenant vous révéler un secret ; et celui-ci vous avez le droit de le partager ! Il n’y a aucune fatalité dans tout ça. Vous n’êtes pas né(e) perfectionniste, intransigeant, impatient, fainéant, insensible, fleur bleue, bonne poire, etc…Votre cerveau a juste enregistré, quand vous étiez petit, un lien logique voire un lien de causalité, entre les injonctions qu’il entendait ou percevait et les signes de reconnaissance qu’on lui adressait en retour si elles étaient respectées.
Je pense que vous avez compris le principe 😉 Et maintenant que vous savez comment ça marche et que vous avec peut-être déjà identifié votre driver prédominant, il vous suffit de vous accorder la permission de faire autrement et de voir ce que cela donne. Autrement dit, il ne vous reste plus qu’à apprendre un nouveau lien logique à votre cerveau.
Que se passe-t-il si vous déléguer une partie de votre mission ? Commencez par une petite tâche et laissez-vous surprendre par le résultat ! Imaginez aussi ce que vous pourrez faire grâce à ce temps gagné.
Et si vous osiez choisir le film de ce soir plutôt que de regarder le 23ème épisode d’une série que vous n’aimez pas ? Vous retrouveriez-vous toute seule à manger le pot d’Haggen Dazs® ? Et quand bien même, ça en ferait plus pour vous !
Bref, commencez par oser faire autrement sur une petite chose sans trop d’importance et surprenez-vous de voir comment vous allez le faire de plus en plus naturellement.
Et si ressentez l’envie ou le besoin d’être accompagné(e) dans cette compréhension de vous-même n’hésitez pas à me contacter. Nous pourrons prendre le temps, en toute simplicité, de trouver ensemble cet équilibre qui vous convient.