Facettes de personnalité : tu peux être tout et son contraire !

Pendant longtemps, j’ai cru que je devais travailler toutes les facettes de ma personnalité pour être au top, tout le temps et avec tout le monde.

J’imaginais que seuls les côtés « positifs » que je pouvais montrer étaient acceptables.
Que pour être aimée, acceptée, je devais toujours agir pour correspondre à la casquette que l’on m’avait (ou que je m’étais) posée sur la tête : la fille qui a toujours le sourire, qui est joviale, disponible et qui ne se pose pas de question.

J’aimais bien cette casquette, je l’aime toujours d’ailleurs, mais je te mentirais si je te disais qu’elle était facile à porter.
Tu n’imagines pas les efforts que j’ai dû faire, l’énergie que j’ai dépensée, pour qu’elle reste bien calée sur le haut de mon crâne et que j’affiche le sourire qui va avec.

Et un jour, j’ai compris que cette casquette pouvait me faire mal.
Que parfois, elle était trop petite ou au contraire trop grande. Et que j’avais beau joué avec les crans, tu sais ceux que tu as derrière pour régler la taille, ça ne tenait plus en place.

J’ai compris que la visière m’empêchait de voir certaines choses et en même temps, ne me protéger pas de tout.

J’ai compris que lorsque je l’enlevais, je me sentais plus libre, plus légère, plus connectée à ce qui m’entoure.
Oui ça peut de décoiffer. Oui tu peux prendre un coup de soleil. Mais que c’est bon de sentir le vent dans tes cheveux et la chaleur des rayons du soleil sur ta peau !

Ce jour-là, j’ai compris que même si j’étais unique, je pouvais avoir différentes facettes de personnalité.

Je peux être de nature

• sociale mais avoir besoin de me retrouver toute seule,
• enjouée mais avoir le droit de ressentir de la tristesse,
• confiante mais que c’est naturel d’avoir des doutes,
• extravertie mais que je ne suis pas obligée de tout montrer de moi,
• empathique mais que je ne peux pas tout le temps aider les autres,
• impatiente mais que j’ai parfois besoin de prendre mon temps,
• créative et ne pas avoir d’idées,
• autonome et pouvoir demander de l’aide quand c’est nécessaire,
• entrepreneure et avoir besoin de me sentir en sécurité
• réfléchie mais que ma spontanéité était un vrai cadeau !

Bref, j’ai compris que je pouvais porter de nombreuses casquettes, que je pouvais même en changer dans la journée et que c’était OK.

Alors il est vrai que parfois, certaines personnes ont eu du mal à me reconnaître. D’autres me dire qu’ils me préféraient avec tel ou tel modèle.
Au début, j’ai tenté de me justifier, j’avais trop peur que ces gens disparaissent.

Mais avec un peu de recul, je me suis dit que finalement, c’était peut-être leur casquette et leur visière qui étaient mal réglées. Et je les ai laissés partir.

Car le plus important, c’était que moi, je n’avais plus mal à la tête.
Je ne dépensais plus mon temps et mon énergie à régler les crans ou à ajuster la visière.
Je pouvais les dépenser à autre chose de plus constructif, de plus motivant, de plus enthousiasmant.

 

Aujourd’hui, j’ai un super dressing de casquettes et je les aime toutes.
Et au même titre que je choisis ma tenue le matin en fonction de mon humeur, de mon programme de la journée, de la météo…je vois quelle casquette sera la plus adaptée et je l’enfile.

Et ce qui est top, c’est qu’une casquette, ça se change vachement plus facilement qu’une culotte !
Donc si dans la journée, elle me gêne, il suffit de l’enlever et d’en mettre une autre, tout simplement.

Et pour toi, dis-moi, comment ça se passe ?
Plutôt chapeau, bonnet, casquette ou cheveux au vent ?

Tu as trouvé cet article intéressant ? Tu as pensé à un.e ami.e en le lisant ?
N’hésite pas à le partager et à découvrir mes autres publications autour du coaching et du développement personnel.

Et si tu as envie de plus d’inspiration au quotidien, je t’invite à t’abonner à mon compte Instagram.